S’épanouir comme le lotus
Cette méditation sur l’impermanence est proposée par Thich Nhat Hanh.
Thich Nhat Hanh est un moine bouddhiste, écrivain, poète, inlassable défenseur de la paix, il a fondé le village des Pruniers en Dordogne.
Vous pouvez lire lentement chaque phrase, mentalement à voix basse ou haute, selon ce qui vous convient, et inviter un son de cloche après en laissant le son porter les paroles lues.
Pratiquez plusieurs inspirations et expirations (10 à 20) avant de passer à la phrase suivante.
1. En contact avec une fleur, j’inspire. En contact avec le parfum et la beauté de la fleur, j’expire.
2. En contact avec le soleil dans la fleur, j’inspire. Sachant que sans le soleil il n’y a pas de fleur, j’expire.
3. En contact avec le nuage, j’inspire. Sachant que sans le nuage il n’y a pas de fleur, j’expire.
4. Voyant l’impermanence dans la fleur, j’inspire. Sachant que la fleur va devenir compost, j’expire.
5. En contact avec le compost, j’inspire. En contact avec la matière et l’odeur du compost, j’expire.
6. Voyant l’impermanence du compost, j’inspire. Sachant que le compost va devenir fleur, j’expire.
7. Voyant la nature impermanente de toutes choses, j’inspire. Souriant à la nature impermanente de toutes choses, j’expire.
Cette méditation nous aide à voir la nature interdépendante de tout ce qui est, laid ou beau, boue ou lotus. Grâce à cette prise de conscience, nous pouvons chérir la vie dans le moment présent.